La généalogie du sujet : scepticisme et non-philosophie
Auteur / Autrice : | Jean-Baptiste Dussert |
Direction : | François Laruelle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le mot généalogie désigne deux lignées dans l’histoire de la philosophie, l’une qui débute par Aristote ou Porphyre et l’autre par Schopenhauer ou Nietzsche. La première porte ce nom parce qu’elle dispose en une arborescence les guises de l’Être. Mais l’ontologie devient une égologie partir de Descartes, la greffe du Sujet révolutionnant le rapport métaphysique aux sciences. Toutefois, l’unité de cette tradition subsiste de nos jours, en particulier avec la phénoménologie de Husserl. La seconde branche s’appelle ainsi parce qu’elle rompt avec l’explication historique ou dialectique de l’origine d’un fait et lui substitue une cause occulte, différente de son effet selon le langage. Elle mène à l’invention de la psychanalyse. La non-philosophie de François Laruelle s’inspirant de l’épistémologie de Bachelard qui s’inscrit parfaitement dans cette contre-tradition, nous interrogeons sa validité et sa viabilité. Quelle est-elle ? Quel est le propre de sa négativité ? Peut-elle ambitionner d’être la «science de la philosophie», ou son origine anti-idéaliste la porte-t-elle inévitablement vers une contre-philosophie dont il faut la sauver ?