Thèse de doctorat en Diversité du vivant
Sous la direction de Myriam Valero et de Ester Serrão.
Soutenue en 2007
à Paris 6 en cotutelle avec l'Universidade do Algarve, Portugal .
L’évolution des systèmes de reproduction (dioécie/hermaphrodisme) à l’échelle macro et micro-évolutive a été abordée par trois approches complémentaires dans le genre Fucus, qui montre des possibilités d’hybridation entre taxa possédant des systèmes de reproduction contrastés. Une approche phylogénétique démontre que l’hermaphrodisme est ancestral chez ces algues même si les relations phylogénétiques entre espèces ne sont pas résolues. L’utilisation de marqueurs du flux génique montre qu’elles sont néanmoins isolées reproductivement, mais incomplètement. Afin d’étudier l’importance de la barrière aux flux géniques, notre analyse, alliant génétique et biologie des populations, a été concentrée à l’échelle d’un estran, zone de transition entre F. Vesiculosus (dioïque) et F. Spiralis (hermaphrodite). L’espèce dioïque montre une réallocation de ressources vers la fonction mâle, orientant le sens de l’hybridation. Celle-ci est néanmoins limitée par une faible dispersion et une forte autofécondation chez F. Spiralis. Nos résultats apportent de nouvelles preuves de l’importance des régimes de reproduction lors du processus de spéciation.
Evolution of mating systems and their implication in the processes of speciation and hybridization in brown algae of the genus Fucus
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