Thèse de doctorat en Philosophie
Sous la direction de Renaud Barbaras et de Roberta De Monticelli.
Soutenue en 2007
à Paris 1 en cotutelle avec l'Université de Genève .
Au centre de ce travail, il y a la question du rapport entre perception et parole du point de vue du noème. Dans l'oeuvre de Husserl, on assiste à une différenciation progressive du sens perceptif à l'égard du sens linguistique. Gurwitsch, en cherchant à concilier la psychologie gestaltiste avec la phénoménologie husserlienne, approfondit cette dissociation sans pour autant réellement affronter la question du passage. Il s'agit donc à la fois de réaffirmer le postulat du primat de la perception, mais aussi de poser le problème de l'idéation en prenant au mot le projet de recherche de Merleau-Ponty dans les années 50 : l'origine de la vérité. En retraçant ainsi le parcours de Merleau-Ponty, on parvient à formuler l'enjeu de la phénoménologie aujourd'hui: une théorie unitaire et dialectique de l'expression structurant la polarité du corps charnel et des horizons de la raison. Cela requiert un dialogue soutenu avec l'art et la science contemporains, comme le pratiquait Merleau-Ponty lui-même.
Speech and subjectivity : investigations on the phenomenology of expression
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2010 par Georg Olms à Hildesheim (Allemagne), Zürich, New York
Parole et subjectivité : Merleau-Ponty et la phénoménologie de l'expression