Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Pierre Boilley.
Soutenue en 2007
à Paris 1 .
L'étude de la haute administration au Gabon de 1956 à 1991 pose la problématique de la mise en place d'un personnel administratif dirigeant sur la base de critères particuliers. Deux questions sont ainsi abordées : les modalités de désignation des élites administratives, d'une part, et la persistance ou l'innovation de celles-ci, d'autre part. Cette analyse prosopographique des responsables administratifs privilégie trois hypothèses : une sélection sur la base de la compétence, un choix prenant en compte les particularismes sociologiques et une cooptation influencée par d'autres types de réseaux sociaux. Le principe du partage ethno régional, également désigné "géopolitique gabonaise", constitue un point essentiel de la gestion des élites au Gabon. Ce procédé met en lumière plusieurs réseaux sociaux· 1 apparaissant comme autant de "ressources" mobilisables pour une carrière dans l'administration. Sans postuler leur prépondérance, l'objet ici est de voir si la nouvelle élite administrative mise en place à partir de 1956 s'est illustrée par une rupture ou au contraire s'est-elle inscrite dans la continuité des pratiques d'autan. Autrement pensé si l'on peut à bon escient évoquer une rationalisation des mécanismes de gestion des fonctionnaires d'autorité.
The bagonese top administration, 1956-1991 : mechanisms of emergence of the gabonese leading class
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2011 par L'Harmattan à Paris
La haute fonction publique au Gabon : les logiques de sélection d'une élite de 1956 à 1991