Modulation pharmacologique et nutritionnelle des perturbations métaboliques associées à l'insulinorésistance chez le chien obèse : implication des PPARs
Auteur / Autrice : | Samuel Serisier |
Direction : | Thierry Magot, Patrick Nguyen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé. Nutrition et métabolisme |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale chimie biologie (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but de cette étude était de caractériser notre modèle d’étude, le chien obèse insulinorésistant, et de l’utiliser pour des études nutritionnelles et notamment examiner les effets du thé vert, plante riche en polyphénols, sur les perturbations métaboliques associées à l’obésité et en comprendre les mécanismes d’action. Comme chez l’homme, la prise de poids chez le chien a entraîné une résistance à l’insuline et une dyslipidémie. Puis, le traitement avec la rosiglitazone, agoniste PPAR, a augmenté la sensibilité à l’insuline et l’adipogenèse. Le traitement au fénofibrate, agoniste PPAR, a provoqué une diminution de la triglycéridémie par augmentation de l’expression de la lipoprotéine lipase ainsi qu’une diminution du LDL-cholestérol et une diminution du taux d’acides gras libres plasmatiques par diminution des enzymes de leur synthèse et augmentation de celles impliquées dans leur catabolisme. Au vu de ces résultats, nous avons confirmé que le chien obèse insulinorésistant était un bon modèle d’étude des agonistes PPAR. Nous avons alors étudié des modulateurs nutritionnels potentiels des PPARs, les polyphénols du thé vert. Nous avons observé une augmentation de la sensibilité à l’insuline (+60%) et une diminution de la triglycéridémie (-50%). L’expression de PPAR et de PPAR ainsi que leurs gènes cibles impliqués dans le métabolisme glucido-lipidique (adiponectine, GLUT4, LPL) a été augmenté. L’ensemble de ces travaux confirme l’intérêt du chien pour l’étude du syndrome d’insulinorésistance et le développement de traitements pharmacologiques et nutritionnels.