Etude fonctionnelle de la protéine prion cellulaire dans deux populations de cellules immunitaires
Auteur / Autrice : | Pascaline Fontes |
Direction : | Jean-Pierre Liautard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biochimie et biologie moléculaire |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Montpellier 2 |
Mots clés
Résumé
Les Encéphalopathies Spongiformes Subaiguës Transmissibles (ESST) sont des pathologies neurodégénératives qui présentent des déterminismes multiples. On distingue ainsi, les ESST familiales, sporadiques et infectieuses. Quelque soit leur forme, ces maladies sont généralement associées à une protéine appelée protéine du prion ou PrP. Notamment dans les ESST infectieuses, un homologue conformationnel de cette protéine est suspecté d’être le constituant principal de l’agent infectieux. Les deux formes de PrP sont identifiées sous les termes de « cellulaire » (PrPC), pour la protéine native et de « scrapie » (PrPSc), pour son homologue pathologique. Beaucoup d’incertitudes planent sur la physiopathologie associée aux ESST, notamment parce que la fonction physiologique de la PrPC n’est pas connue précisément. La protéine prion cellulaire est une glycoprotéine, ancrée via un groupement GlycosylPhosphatidylInositol, dans le feuillet externe de la membrane. La fonction physiologique de la PrP a été abondamment étudiée et la protéine a été impliquée dans de nombreux mécanismes cellulaires comme la transduction de signaux, la modulation de l’apoptose, l’adhésion cellulaire ou la reconnaissance des bactéries du genre Brucella. Cependant, beaucoup de ces études sont controversées et aucune ne fait l’unanimité. Nous nous sommes intéressés, à notre tour, à la fonction physiologique de la PrPC dans deux modèles de cellules immunitaires : les lymphocytes Tγ9δ2 humains, sur lesquels nous avons observé une expression membranaire de la protéine très abondante et les macrophages murins, qui ont été impliqués dans la reconnaissance et la survie intracellulaire des Brucella. Nous avons étudié l’éventuelle participation de la PrPC dans les divers mécanismes physiologiques associés à ces lymphocytes, d’une part et à l’infection des macrophages par Brucella, d’autre part. Or, les résultats obtenus n’ont pas permis de dégager une fonction physiologique évidente de la PrPC dans ces cellules