Thèse soutenue

Reconstruction d'images de résonance magnétique à partir de l'espace k partiel

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Auteur / Autrice : Josiane Adrienne Yankam Njiwa
Direction : Yue Min Zhu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Images et systèmes
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Lyon, INSA

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Dans le souci d'éviter les artéfacts que pourrait provoquer le mouvement sur la qualité des images, l'obtention de temps d'acquisition de données courts est essentielle en imagerie par résonance magnétique (IRM). En particulier, comme des sujets malades ont la plus part du temps des difficultés à retenir leur respiration pendant l'examen, il devient par conséquent impératif de recueillir l'information nécessaire le plus rapidement possible dans certaines études, telles que celles réalisées en imagerie cardiaque. L'acquisition partielle des données de l'espace k est une pratique couramment utilisée dans le but de diminuer le temps d'acquisition des données en IRM. La nécessité d'accélérer ce temps d'acquisition et/ou d'augmenter la résolution spatiale des images en résonance magnétique nucléaire (RMN), a conduit à la proposition de plusieurs méthodes de reconstruction qui acquièrent les données de l'espace k de façon partielle, tant pour des objets statiques que pour des objets ou études dynamiques. Ces méthodes utilisent des informations à priori (données acquises) pour retrouver celles manquantes. Ce manuscrit présente trois méthodes de reconstruction IRM utilisant les données de l'espace k acquises partiellement. La première méthode proposée est dédiée à la reconstruction d'objets ou d'organes statiques, tandis que les deux autres sont consacrées à la reconstruction d'organes dynamiques (application à l'imagerie cardiaque). Ces trois méthodes sont basées sur l'utilisation, dans l'algorithme de reconstruction, du concept d'image analytique, combinée, dans le cas des images statiques, à l'exploitation des redondances dans les données de l'espace k, et à l'utilisation des redondances temporelles associées à la substitution des données, pour les organes en mouvement. Ces méthodes ont été évaluées, dans le cadre de la reconstruction d'images statiques, par des expériences sur des images simulées auxquelles ont été rajouté un terme de phase pour la destruction de la symétrie hermitienne. On a utilisé également des fantômes physiques et de vraies images de cerveaux humains. Les deux autres méthodes ont été évaluées par des expériences sur de vraies séquences ciné cardiaques humaines. Le schéma de reconstruction proposé pour la reconstruction d'images statiques permet la réalisation d'une réduction du temps d'acquisition d'un facteur de 2. En ce qui concerne les images dynamiques, une réduction du temps d'acquisition d'un facteur de 4 a été réalisée, tout en maintenant une bonne qualité de reconstruction, tant sur le plan visuel que quantitatif (bon rapport signal sur bruit, faibles valeurs d'erreurs).