Thèse soutenue

Aspects de la culture théologique dans l'Université de Paris (1600-1642) : Les commentaires à la Quaestio II de la Summa theologiae de Thomas d'Aquin (Utrum Deus sit)

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Auteur / Autrice : Agnese Alemanno
Direction : Jean-Robert ArmogatheGiulia Belgioioso
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences religieuses
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Paris, EPHE en cotutelle avec Università degli studi (Lecce, Italie). Dipartimento di filosofia e scienze sociali
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : École pratique des hautes études (Paris). Section des sciences religieuses

Résumé

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Ce travail de recherche approfondit un thème particulier de l’enseignement théologique dispensé à la Faculté de Théologie de Paris durant la première moitié du XVIIe siècle, enseignement tenu – après la réforme de Francisco de Vitoria à Salamanque – sur la Summa de Thomas d’Aquin, qui avait désormais remplacé dans toute l’Europe les Sententiae de Pierre Lombard comme texte officiel des cours. Dans ce travail de recherche, l'attention est concentrée en particulier sur les commentaires à la Quaestio secunda, De Deo, an Deus sit, de la Summa Theologiae de Thomas D’Aquin. En ce qui concerne la délimitation chronologique de la thèse, on a choisi les deux dates suivantes: 1600 comme terme a quo; à cette date remonte l'ordonnance des nouveaux statuts de l'Université de Paris ad opera du pouvoir royal; 1642, l’année de la mort du Cardinal de Richelieu, comme terme ad quem. Je présente ici le plan général de ma thèse: dans l’Introduction, on commencer par donner quelque dates concernant le contexte académique sorboniste de cette époque-là. En second lieu, l'attention est concentrée sur les figures des professeurs qui commentaient à la même époque la Quaestio II de la Summa theologiae (en appendice à l’introduction je donnerai des fiches biobliographiques complètes de ces magistri). Il s’agit là du cadre préliminaire qui sera suivi d’une analyse plus approfondie des trois docteurs précités, à qui on à été consacré les trois chapitres de la thèse, dans lesquels on analyse les cours, aussi bien manuscrits que publiés, qu’ils tinrent en Sorbonne.