Thèse de doctorat en Médecine. Epidémiologie et santé publique
Sous la direction de Jean Faivre.
Soutenue en 2007
à Dijon .
L’objectif principal de ce travail était d’améliorer les connaissances épidémiologiques des tumeurs digestives rares jusqu’alors parcellaires puisque essentiellement basées sur des données hospitalières. Nous avons pu montrer qu’à l’image des autres cancers digestifs, leur incidence est en constante augmentation, et concernant adénocarcinomes de l’oesophage que cette hausse était en passe de devenir préoccupante. Ce travail réunit des données épidémiologiques sur les cancers digestifs rares à partir de bases de population qui pour la plupart étaient inexistantes. Ces données sont précieuses pour estimer la prise en charge médicale ou les besoins de surveillance de ces cancers, pour concevoir et analyser des enquêtes à visée étiologique, définir une politique de prévention et éventuellement de dépistage. Nous avons pu prouver que les données de registres avaient non seulement un intérêt dans l’étude des caractéristiques épidémiologiques des tumeurs digestives rares, mais qu’elles étaient incontournables.
Epidemiology of rare digestive cancers : incidence, chronological trends, prognosis
Pas de résumé disponible.
Important changes have occurred in the epidemiology of rare digestive cancers. It is difficult to obtain unbiased data to study the epidemiology of those cancers. Population-based studies recording all cases in a well-defined population represent the only way to assess this disquieting situation. Thus the objective of this study was to examine trends in incidence prognosis and socio economical disparities to improve the epidemiological knowledge of these cancers. The prognosis in the general population is considerably worse than is often reported from small hospital case series. Early diagnosis is difficult: new therapeutic options appear to represent the best approach to improved prognosis. All cancers were characterised by a sharp increase of incidence over the past years, both by period and birth cohort, but the most important rise was for oesophageal adenocarcinoma. Etiological studies still necessary to understand the reasons of such a rise.