Thèse de doctorat en Sciences de la vie et de la santé. Biogéochimie de l'environnement
Sous la direction de Martine Mietton-Peuchot.
Soutenue en 2007
à Bordeaux 1 .
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Membrane Nanofiltration Bioreactor for phytosanitary effluents epuration
Les eaux de rinçage du matériel de pulvérisation agricole génèrent des eaux usés contenant des résidus de pesticides nuisibles pour l'environnement. Afin de limiter la nocivité reconnue de ces déchets, plusieurs technologies sont actuellement disponibles. Celles-ci sont basées soit sur la concentration des matières actives soit sur la dégradation biologique ou physicochimique des produits phytosanitaires. Au cours de ce projet de recherche nous avons développé un bioréacteur à membranes pour le traitement de ces rejets. Ce procédé réalise une dégradation biologique des matières actives, tandis que la membrane assure la rétention d'éventuelles fractions résiduelles de pesticides non dégradés. Il permet donc de s'affranchir de la filière de traitement traditionnelle tout en prévenant les possibles dysfonctionnements du traitement biologique. Après une phase d'acclimatation des microorganismes aux produits phytosanitaires, ceux-ci sont éliminés. Cette élimination s'accompagne de diminutions de la toxicité et de la concentration en matières actives dans l'effluent. En fonction de la liqueur mixte employée, cette élimination est due à des mécanismes de biodégradation et de biosorption ou seulement à de la biosorption. Une membrane de Nanofiltration retenant 99,6% d'un pesticide modèle a été sélectionnée. Ceci a permis de réaliser un Bioréacteur à Membranes de Nanofiltration pilote. Il a été évalué lors du traitement d'un effluent phytosanitaire réel dont la toxicité a été diminuée de façon significative. L'implication des matières en suspension et des substances exopolymeriques solubles sur le colmatage de la membrane a été identifiée.