Thèse soutenue

Réponse de VO₂ lors de l'exercice intense chez l'homme : le phénomène d'extra VO₂ et la cinétique de l'oxygénation musculaire

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Auteur / Autrice : Alexandre Marles
Direction : Didier BetbederFabrice Prieur
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie
Date : Soutenance en 2007
Etablissement(s) : Artois

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’objectif de ce travail était de déterminer les effets de l’exercice antérieur intense et de l’entraînement sur la relation VO₂ / Puissance et sur la composante lente de VO₂, ainsi que les effets de l’exercice antérieur intense sur la cinétique de VO₂et de la désoxygénation musculaire. Les deux premières études ont permis de confirmer l’existence d’un extra VO₂ lors de l’exercice incrémental. Dans la première étude, cet extra VO₂ n’était pas affecté par un exercice antérieur alors que la composante lente de VO₂ lors de l’exercice à charge constante était diminuée. La deuxième partie de ce travail a montré une réduction d’extra VO₂ sans changement de la composante lente de VO₂ après un entraînement aérobie de type intermittent. L’exercice antérieur d’une part, et l’entraînement d’autre part, n’avaient donc pas le même effet sur ces deux phénomènes. Cela ne permet donc pas d’établir un lien entre les mécanismes responsables de la composante lente de VO₂ et ceux responsables d’extra VO₂ et cela indique qu’une dissociation entre ces deux phénomènes est possible. La troisième partie de ce travail concernait l’étude des cinétiques de VO₂ de l’organisme entier et de l’utilisation de l’O₂ au niveau du muscle évaluée par les variations de l’oxygénation musculaire au début de l’exercice intense. Un exercice antérieur intense induisait une augmentation plus rapide de la désoxygénation du muscle sans changement de la phase II de la cinétique de VO₂ de l’organisme entier. Cela indiquerait l’existence d’une dissociation entre la cinétique de VO₂ de l’organisme entier et la cinétique de l’utilisation de l’O₂ au niveau musculaire. De plus, l’exercice antérieur réduisait le temps de délai avant l’augmentation de la désoxygénation musculaire au début de l’exercice intense. Cela suggère que l’utilisation de l’O₂ au début d’un exercice intense augmentait plus vite après un exercice antérieur. L’augmentation de la disponibilité en O₂ et/ou la réduction de l’inertie métabolique pourrait expliquer cette modification.