Répression financière, développement financier et croissance
Auteur / Autrice : | Hussein Ali |
Direction : | Eric Girardin, Carine Nourry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse consiste à examiner l’interaction entre la sphère financière et la sphère réelle. Dans un premier temps, nous analysons, dans le cadre d’un modèle à générations imbriquées, les effets des politiques de répression financière sur la dynamique de l’économie. En particulier, les effets des règlements qui affectent le coût de transaction et incitent les agents à détenir une partie de leur épargne sous forme monétaire, des taux élevés de réserves obligatoires et des taux d’intérêt régulés sont étudiés. En utilisant l’approche de la cointégration, nous examinons, dans un deuxième temps, l’existence et la nature de la relation entre le développement financier et la croissance dans la région MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord). Nous montrons que les politiques de répression financière, quelle que soit leur forme, sont nuisibles à l’accumulation du capital. Pourtant, un degré "optimal" de répression financière peut permettre de réaliser une allocation optimale de ressources de manière à ce que les consommations des agents soient maximales et le stock du capital stationnaire atteigne son niveau dicté par la règle d’or. Ainsi, les tests basés sur le modèle ECM et le modèle VAR montrent que le développement des intermédiaires financiers dans la région MENA est généralement un facteur important pour la croissance économique. En même temps, la croissance économique semble avoir des effets positifs sur l’approfondissement financier, notamment à long terme.