Analyse par thermographie infrarouge de la puissance déposée sur des surfaces recouvertes de carbone dans les tokamaks
Auteur / Autrice : | Jean-Laurent Gardarein |
Direction : | Christophe Le Niliot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique, physique et modélisation. Mécanique. Énergétique |
Date : | Soutenance en 2007 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Provence. Section sciences |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les tokamaks sont des réacteurs basés sur l’exploitation de l’énergie de fusion thermonucléaire avec confinement magnétique du plasma. Dans ces machines, il est indispensable de répartir au mieux les interactions entre le plasma et les parois. En effet, elles conduisent à des dépôts de flux pouvant atteindre 20MW/m! sur les composants face au plasma (CFP). Ces CFP spécialement conçus pour évacuer de fortes puissances ont une limite en flux à partir de laquelle le risque d’endommagement irréversible devient non négligeable. Dans le cadre de la surveillance des CFP, on souhaite mettre au point une méthode de calcul rapide permettant de traiter les températures IR et de les transformer en flux. Cependant, l’interaction entre le plasma et les CFP entraîne l’érosion du carbone dans certaines zones et la re-déposition dans d’autres zones ce qui a pour conséquence la formation de dépôts à l’épaisseur et aux propriétés thermiques inconnues rendant difficile l’estimation du flux. Du fait de leur faible inertie thermique et d’un mauvais contact entre le dépôt et le substrat, les températures IR mesurées sont souvent plus élevées sur les zones avec dépôts que sur les zones sans dépôts pour des flux incidents équivalents. Compte tenu de la complexité du modèle, la seule mesure IR ne permet pas de déduire à la fois les flux, les propriétés thermiques, l’épaisseur des dépôts et la résistance de contact entre le dépôt et le substrat. Pour résoudre ce problème on envisage l’utilisation de techniques inverses pour estimer le flux à partir de mesures de thermocouples et l’estimation des paramètres liés aux propriétés thermiques en utilisant une expérience de type impulsionnelle face avant.