Thèse de doctorat en Espaces, cultures, sociétés. Histoire
Sous la direction de Colette Dubois.
Soutenue en 2007
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Entre 1862 - date du premier traité signé par les représentants du sultan de Rahayto et le gouvernement français - et 1946 (la Côte Française des Somalis devient territoire d'outre-mer dans le cadre de l'Union française), ce territoire africain a connu une évolution de la situation coloniale. D'où l'intérêt d'étudier comment les sociétés pastorales (Afar et Somali) qui vivaient dans le territoire ont réagi pendant cette période. L'intrusion de la "modernité" et des modèles occidentaux a changé quelque peu les comportements des sociétés colonisées : urbanisation, accès au travail salarié, métissages culturels. Au cours de cette période où s'affirme la souveraineté française, les détenteurs des pouvoirs locaux (le sultan et vizir de Tadjoura, comme ceux de Gooba'ad), mais aussi la masse "des anonymes" ont réagi. Il convient de saisir la multiplicité des attitudes qui ont évolué dans le temps et dans l'espace (monde pastoral/monde urbain ; migrations régionales, déplacement vers Djibouti, pôle de développement, etc. ) Prendre le temps en considération, dans sa durée et dans ses mouvements, guide notre travail où se dégagent trois grandes périodes : 1862-1892 ; 1892-1927 ; 1927-1946. Ce processus de contrôle des hommes et de l'espace aboutit en 1946 à des mutations en devenir.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2013 par Éditions universitaires européennes à Saarbrücken
Les sociétés djiboutiennes en situation coloniale