Thèse de doctorat en Etudes romanes, latino-américaines, orientales et slaves
Sous la direction de Sylvie Denoix.
Soutenue en 2007
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Notre étude de la société mamlouke à l'époque baḥride montre que, dans cette société clientéliste, les relations personnelles prennent le pas sur l'organisation des structures politico-administratives. La première partie étudie le lien social à travers toutes ses manifestations, indiquant que s'agrège autour des élites militaires une clientèle désireuse d'approcher la source du pouvoir et des richesses afin d'en tirer profit. La deuxième partie examine la façon dont les élites civiles ont habilement tourné à leur avantage les contraintes structurelles, pour acquérir, en particulier par le biais des réseaux familiaux, un pouvoir politique et économique dont elles étaient à priori exclues. Enfin la troisième partie tente une analyse dynamique des réseaux sociaux à travers des situations complexes particulières pour vérifier et illuster les mécanismes décrits précédemment. On obtient ainsi l'image d'une société finalement plus ouverte et plus intégrée qu'il n'y paraissait de prime abord.
A clientelist society in the medieval near-east : civilian-military personal links and power networks under the Baḥri Mamluks (Egypt-Syria, 1250-1382)
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2013 par Presses de l'Ifpo à Damas, Beyrouth
Liens personnels, clientélisme et réseaux de pouvoir dans le sultanat mamelouk (milieu XIIIe - fin XIVe siècle)