Thèse de doctorat en Espaces, cultures, sociétés
Sous la direction de Pierre Gros.
Soutenue en 2007
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
L'habitat urbain des classes dirigeantes romaines doit désormais être abordé dans le cadre d'ensembles provinciaux. Notre travail exploite, sous un jour nouveau, les données archéologiques que sont les vestiges des "domus" découverts en Gaule - nous insisterons sur les provinces non méditerranéennes - et dans les Germanies. L'analyse sérielle des composantes architecturales "indicateurs de statut" - dispositifs d'entrée, espaces découverts, salles d'apparat de type "triclinium" ou "oecus-" nous a permis de renconnaître l'habitat luxueux de ces secteurs géographiques, de le confronter aux exemples issus d'Italie, de Narbonnaise et des autres provinces de l'Empire. Nous nous sommes également intéressée aux rappors existants entre la "domus" et son texte d'implantation. L'étude de l'urbanisation d'agglomérations aux statuts divers et l'analyse de la mise en place de leurs plans d'urbanisme, nous ont permis d'envisager à la fois dans quel environnement les premières "domus" furent mises en oeuvre, mais aussi comment elles s'insèreront et s'inscriront ensuite dans le paysage urbain. Ce travail à différentes échelles (province, région, ville, unité architecturale) a mis en lumière la prééminence de la maison à péristyle pourtant inadaptée au climat de ce secteur géographique et a permis de s'interroger sur la question majeure que soulève notre analyse : y-a-t-il une spécificité de la "domus" des provinces froides ?
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