Thèse de doctorat en Biologie cellulaire et moléculaire
Sous la direction de Julien Royet et de Jules Hoffmann.
Soutenue en 2006
Cette thèse porte sur le rôle des PeptidoGlycan Recognition Proteins au cours de la réponse immunitaire innée de la drosophile. Mes résultats démontrent que PGRP-SD coopère avec PGRP-SA et GNBP-1 dans la reconnaissance des bactéries à Gram-positif et l’activation de la voie immune Toll, contrôlant l’induction de certains peptides antimicrobiens. J’ai ensuite démontré que PGRP-SC1 et SC2, qui ont une activité enzymatique amidase, régulent activement la voie IMD. En dégradant le peptidoglycane, ces amidases diminuent en effet son pouvoir immuno-stimulateur. L’absence de contrôle de la réponse immunitaire à des effets développementaux, probablement liés à l’augmentation de l’apoptose. Un travail préliminaire sur PGRP-LF, indique que cette protéine fonctionne comme régulateur négatif des voies IMD et JNK. PGRP-LF agit en l’absence et en présence d’une infection, en limitant l’activation de ces deux voies de signalisation au cours du développement.
Role of PGRPs during the activation and the control of the Drosophila melanogaster immune response
Pas de résumé disponible.