Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Sébastien Girold
Direction : Jean-Claude ChatardGrégoire Millet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Motricité humaine et handicap
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Saint-Etienne
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Jean Monnet (Saint-Étienne). Faculté de médecine Jacques Lisfranc

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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De nombreuses méthodes d’entraînement et de préparation physique ont été décrites en natation pour développer les qualités de force musculaire, influençant directement le rapport fréquence/distance par cycle, paramètres déterminants pour la performance. Pour la musculation à sec, les avis divergent sur son effet sur les performances en natation. Au niveau des méthodes spécifiques, l’entraînement en sprint assistés et contre résistance sont utilisés depuis des années par les entraîneurs dans différents sports. Si l’entraînement contre résistance a démontré son utilité, l’efficacité du sprint assisté, bien que supposée, restait encore a démontré en natation. Le but de cette étude a été de déterminer si le sprint assisté ou le sprint contre résistance (seuls ou en associant les deux méthodes), pouvaient développer la force musculaire et améliorer les performances en natation, comparativement à la musculation à sec. L’évolution de la force musculaire des extenseurs et des fléchisseurs du coude, l’évolution des paramètres technique de fréquence et de distance par cycle et l’évolution des performances sur 50 et 100 m, a été étudiée sur des périodes de 3 à 12 semaines. L’ensemble de ces travaux ont permis de mettre en évidence que : le sprint contre résistance a été plus efficace que le sprint assisté pour développer la force musculaire et les performances sur 100 m. La force et la technique ont été des facteurs déterminants de la performance sur 100 m. Les entraînements associant natation et musculation et natation et sprint assisté ont été plus efficaces que l’entraînement en natation seule pour améliorer la force physique et les performances sur 50 m. La force concentrique des extenseurs du coude et les fréquences et profondeurs des cycles de bras ont été des facteurs déterminants de la performance sur 50 m. Les gains de performance observés ont été expliqués respectivement pour le 100 m, par une augmentation de fréquence de mouvement et de force musculaire en sprint contre résistance et pour le 50 m, par un gain de force en musculation et une augmentation de fréquence de mouvement en sprint assisté et contre résistance. D’autres études seront nécessaires pour déterminer l’influence précise de ces méthodes d’entraînement, sur les modifications du geste lors des phases propulsives sous-marines.