Auteur / Autrice : | Ariane Fennetaux |
Direction : | Frédéric Ogée |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Jury : | Président / Présidente : Jean Viviès |
Mots clés
Résumé
Le dix-huitième siècle a souvent été vu comme celui de la naissance de l'intimité, c'est-à-dire le moment où apparaît un espace à la fois réel et psychologique consacré à l'individu. Pourtant, si la Grande-Bretagne connaît alors des changements profonds de l'habitat ou de la manière dont on conçoit la subjectivité, l'idée d'une « naissance » de l'intimité paraît problématique. Rompant avec les approches antérieures, cette thèse se propose d'étudier la manière dont l'intimité prend, en Grande-Bretagne au dix-huitième siècle, des expressions matérielles spécifiques et s'incarne dans certains objets qui peuvent ainsi servir à explorer cette notion complexe. Après avoir étudié les transformations matérielles que connaît la maison et celles qu'instauré l'avènement d'une culture de la consommation, la thèse s'attache à l'étude de trois types d'objets qui mobilisent la question de l'intimité — les objets de l'écriture, les vêtements de négligé et enfin les bijoux sentimentaux — et qui permettent de mettre en lumière les contradictions et les ambiguïtés de cette notion.