Auteur / Autrice : | Alejandro Cerda Garcia |
Direction : | Christian Gros, Xóchiti Leyva |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Centro de investigaciones y estudios superiores en antropología social |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Institut des Hautes Études de l'Amérique latine (Université Paris III) |
Mots clés
Résumé
Ce travail, qui se centre sur le lien entre multiculturalité et politiques publiques, examine la proposition d'autonomie indigène que l'EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) construit depuis 1994. Cette étude, qui s'appuie sur les principes de la recherche anthropologique décolonisée, analyse le processus de formation du municipe autonome Tojolabal Vicente Guerrero à travers l'autogouvernement, la territorialité et la politique. Nous posons l'hypothèse que les politiques de la multiculturalité se caractérisent par une relation de colonialité, reproduisant un paradigme dominant, généré à partir de problématiques et de contextes distincts. Cette colonialité au sein des politiques publiques de la multiculturalité reflète un néoindigénisme qui s'approprie, resignifie et fonctionnalise des demandes qui sont revendiquées par les populations indigènes comme l'autogouvernement, le droit au territoire et l'interculturalité dans les domaines de l'éducation et de la santé.