Thèse de doctorat en Philosophie
Sous la direction de Luc Brisson.
Soutenue en 2006
à Paris 1 .
Aristote critique âprement le non-être (ta mê on) de Platon dans la Métaphysique, livre N, chapitre 2 et la Physique, livre A. La critique aristotélicienne est-elle pour autant bien justifiée? De quelle manière Aristote envisage-il le non-être de Platon? Ignorait-il volontairement ou inconsciemment les significations du non-être platonicien? Voici nos réponses à ces questions: (1) Aristote critique injustement le non-être de Platon. (2) Aristote tente en effet d'expliquer le devenir et la génération des choses à raide de la notion du non-être en dunamis et du non-être selon la sterêsis (privation). C'est ce dont ne rend pas compte Platon, car son but dans le Sophiste se différencie de celui de son élève. (3) La proposition (2) incite subséquemment à la proposition (1). ( 4) Il ressort de ce fait que l'originalité aristotélicienne du non-être réside paradoxalement dans l'infidélité vis-à-vis du non-être de son maître
Aristotle's criticism of Plato's not-being (to mê on)
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