Thèse soutenue

Caractérisation moléculaire d'isolats de Staphylococcus aureus responsables de mammites chez des ovins laitiers dans le Sud-Est de la France
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Auteur / Autrice : Eric Vautor
Direction : Michel Pépin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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C’est l’étude de quelques caractères phénotypiques et du génotype de souches de Staphylococcus aureus isolées de cas de mammites chez des brebis laitières dans la région Provence Alpes Côte d’Azur (PACA). Le génotypage (PFGE, MLST, RAPD-PCR, RFLP) a montré que ces souches de S. Aureus étaient génétiquement proches. Les souches étudiées ont exprimé une forte capacité relative d’adhérence et de formation de slime, malgré l’absence du gène bap (codant la biofilm-associated protein) mais avec la présence des gènes icaA-D chez la majorité des souches. Quarante six souches ont été testées vis à vis de 10 antibiotiques et ont montré une faible résistance en relation avec l’absence de plasmides. La production d’entérotoxines A-D in vitro à partir de 15 souches a souligné que la relative homogénéité génétique des souches cachait une variabilité phénotypique. Cent treize isolats provenant des trois espèces laitières ont étés comparés en utilisant la technique des puces à ADN avec le marqueur Cy5 (187 gènes de virulence). Les résultats ont mis en évidence certaines signatures génétiques en relation avec la clonalité des souches régionales ainsi que des gènes spécifiques aux souches « ovins-caprins » versus « bovins ». L’adaptation au portage nasal ne semble pas le fait de particularités génétiques propres. La partie II a permis par la comparaison de deux souches, l’une responsable de mammite subclinique et l’autre de mammite gangreneuse, de montrer que sur un fond de souches « endémiques » (étudiées dans la partie I) certaines souches avaient, avec un potentiel génétique différent, le pouvoir de provoquer des pathologies mammaires plus sévères.