Auteur / Autrice : | Amandine Plantivaux |
Direction : | Paola Furla, Denis Allemand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le stress oxydant est défini comme la situation observée lorsque la balance physiologique entre pro-oxydants et antioxydants est déséquilibrée en faveur des oxydants, avec d'éventuels dommages à l'organisme. Ce déséquilibre peut être créé par des modifications environnementales. L'invertébré marin Anemonia viridis (anémone de mer) est un bon modèle pour l'étude du stress oxydant. En effet, cet animal héberge dans ses cellules des symbiotes photosynthétiques qui imposent aux tissus animaux, de par leur photosynthèse, une hyperoxie quotidienne. Afin de comprendre comment ces tissus animaux résistent à une telle hyperoxie, nous avons étudié leurs superoxyde dismutases (SOD), qui sont des enzymes clés de la détoxification. L'association symbiotique Anemonia viridis-zooxanthelles est également soumise à des modifications environnementales. En effet, plusieurs stress (température, UV) induisent une rupture de la symbiose, qui mène au blanchissement de l'hôte animal. Nous avons étudié les dommages moléculaires liés à une augmentation de la température, en particulier la carbonylation des protéines. Un autre exemple de modification environnementale est l'exposition aux rayons UV, qui favorise la production de molécules oxydantes. La peau étant la première barrière de l'organisme contre les UV, elle est soumise au stress oxydant. En collaboration avec l'entreprise de cosmétologie Vincience, nous avons développé des tests permettant d'apprécier le pouvoir antioxydant d'une molécule sur des cellules humaines de peau en culture.