Thèse soutenue

Décalage d'échange et magnétorésistances dans des bicouches à base de ferrimagnétiques amorphes couplés par échange
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Auteur / Autrice : Thomas Hauet
Direction : Alain Schuhl
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique et chimie de la matière et des matériaux
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Résumé

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Une étude de bicouches ferrimagnétique/ ferrimagnétique amorphes couplés par échange a été réalisée grâce à des techniques complémentaires : mesures d'aimantation, de susceptibilité, de magnétorésistance, réflectométrie de neutrons polarisés et dichroïsme magnétique. Dans la première partie, les propriétés de décalage d'échange de bicouches Gd40Fe60/Tb12Fe88, à couplage d'interface antiferromagnétique, sont expliquées, à l'aide d'un modèle décrivant le système comme une chaîne de spins 1D et considérant le gèle de la configuration magnétique de la couche de TbFe. La valeur du champ de décalage ne dépend alors que de l'orientation de l'aimantation d'interface du TbFe tandis que le décalage en aimantation provient des configurations bloquées au sein de cette couche. Au-dessus de 10 K, des effets de traînage magnétique nécessitent la prise en compte de relaxations irréversibles au sein de la couche de TbFe durant des renversements successifs de l'aimantation de GdFe. Une étude de la coercitivité a été menée afin de dissocier l'influence de chacune des couches. Enfin, l'introduction artificielle de domaines latéraux a permis d'observer des cycles d'hystérésis doubles. La seconde partie de cette thèse présente notre étude des propriétés de transport électronique dans les bicouches amorphes GdFe/TbFe et GdFe/GdFe à travers les effets de magnétorésistance induits par une paroi magnétique d'interface. Si les variations de résistance observées à bas champ s'interprètent en terme d'anisotropie de magnétorésistance, les phénomènes de magnétorésistance intrinsèques aux matériaux amorphes doivent être pris en compte pour expliquer nos observations pour des forts champs magnétiques.