Thèse de doctorat en Sciences chimiques et biologiques pour la santé. Neurosciences
Sous la direction de Jean Valmier.
Soutenue en 2006
à Montpellier 1 , en partenariat avec Université de Montpellier I. Faculté de médecine (autre partenaire) .
L'objectif de notre travail a été d'étudier le rôle potentiel de l'immunité humorale chez des patients atteints de divers types d'épilepsie. La recherche d'auto-anticorps dans le sérum des patients épileptiques, réalisée par diverses techniques nous a permis de montrer : (1) la présence d'anticorps anti-cellules gliales et d'anticorps anti-récepteur GluR3 chez une patiente atteinte d'une épilepsie partielle, démontrant ainsi l'absence de spécificité des anticorps anti-GluR3 ; (2) la faible prévalence des anticorps anti-GluR3 chez les patients atteints de divers types d'épilepsie : (3) la présence d'anticorps dirigés contre la sous-unité α7 du récepteur à l'acétylcholine chez deux patients atteints d'encéphalite de Rasmussen. La deuxième partie de notre travail a été consacrée au criblage des sérums en fonction de leur toxicité in vitro. Un tiers des sérums s'avère toxique sur culture cellulaire, nos résultats préliminaires permettant de souligner le caractère polymorphe de cette toxicité.
Pas de résumé disponible.