Espace privé et espace public dans le récit longs de Nathaniel Hawthorne
Auteur / Autrice : | Stéphanie Lorrain |
Direction : | Kathie Birat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anglais. Littérature américaine |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Metz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette analyse recherche la trace de la construction de l’identité culturelle, politique, et sociale des Etats-Unis dans les récits longs de Nathaniel Hawthorne. Elle tente de repérer les discours publics (de la famille, de l’éducation, de la philanthropie, de religion, de l'économie, de la médecine) dans l'œuvre de l'auteur. Pour ce faire, nous essayons de saisir les processus qui contribuèrent à l'élaboration des structures de la société américaine. Celles-ci se présentent comme des cadres essentiels au fonctionnement de la société et à l'articulation du rapport entre l’individu et le groupe. Nous essayons de comprendre comment Nathaniel Hawthorne percevait les changements politiques, économiques et sociaux engendrés par la modernisation de son pays. En d’autres termes, nous souhaitons montrer comment il percevait l’espace privé et l’espace public, notions que nous prenons soin de définir au début de cette thèse. Nous tentons également de cerner comment l'auteur se représentait la relation entre l'individu et le groupe. Les quatre récits longs de Hawthorne constituent le corpus d’étude : The Scarlet Letter (1850), The House of the Seven Gables (1851), The Blithedale Romance (1852) et The Marble Faun (1860). Les contes et les nouvelles ont été exclus du corpus de par leur brièveté.