Thèse de doctorat en Littérature comparée
Sous la direction de Jean-Marie Grassin.
Soutenue en 2007
à Limoges , en partenariat avec Université de Limoges. Faculté des lettres et sciences humaines (autre partenaire) .
A la fin du XIXe siècle, les empires coloniaux connaissent une modernisation culturelle et sociale en réponse au choc des cultures, et un éveil des consciences politiques stimulées par les idées des Lumières et les révolutions européennes. Le roman historique apparaît tel un outil de modélisation d'une conscience historique et de création d'une identité culturelle moderne. A partir de quatre romans historiques principaux : "El Cerro de las campanas" de Juan Antonio Mareos (Mexique, 1868) ; "His natural life" de Marcus Clarke (Australie, 1874) ; "Anandamath" de Bankin Chatterjee (Bengale, 1882) ; "Al Abbassa" de Jurji Zaydan (Egypte, 1906), nous analysons l'émergence du roman, dans des traditions diverses, selon trois approches : structurale, intertextuelle et esthétique, lesquelles révèlent les stratégies rhétoriques de ces écrivains réformateurs et, depuis le discours esthétisé du roman historique postcolonial, interrogent le rapport entre Histoire, littérature et politique.
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