Thèse soutenue

Les avortements chez la jument : contribution à la caractérisation d'agents infectieux par des approches moléculaires

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Auteur / Autrice : Albertine Léon
Direction : Roland Leclercq
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Caen

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Malgré le nombre croissant d’autopsie pratiquées et l’amélioration de outils de diagnostic, 20 à 40% des avortements chez la jument restent à ce jour inexpliqués selon les régions du globe (25% en Basse Normandie). Les origines des avortements sont de deux types, non infectieux et infectieux. Nous avons détecté par des techniques PCR, sur une population de 407 individus répartie sur 3 périodes de collecte (2002 à 2005), de nouveaux pathogènes connus pour leur pouvoir abortif chez l’Homme ou dans d’autres espèces. Ce sont 6 cas de Coxiella burnetii, 1 cas de Chlamydophila abortus, 3 cas de Neospora caninum et 3 cas de Leptpospira interrogans qui ont été mis en évidence. Concernant les virus, nous confirmons le rôle de l’HEV-1 mis en évidence pour 19 cas par PCR et par culture cellulaire simultanément et pour 43 autres cas par le test PCR uniquement. De plus, la présence d’ADN d’HEV-2 dans 3 cas, d’HEV-5 dans 1 cas et de virus de l’AVE dans 3 cas a pu être établie. Aucun cas de HEV-3 et HEV-4 n’a été détecté. L’ensemble de ces résultats a conduit à l’élaboration d’un prototype de puce à ADN pour réaliser un dépistage rapide et performant de l’ensemble de ces pathogènes. Parallèlement à ces travaux, nous avons mis au point une nouvelle approche de la taxonomie et de l’identification des leptospires par séquençage multi-locus (MLST et MLSA). Nous avons pu distinguer 3 groupes génomiques pour 37 souches étudiées appartenant à 13 sérovars différents. L’ensemble de ces résultats participe à une meilleure connaissance épidémiologique des agents abortifs équins en France.