Thèse soutenue

FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Mohamed Hendawi
Direction : Bernard Seguin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique des fluides
Date : Soutenance en 2006
Etablissement(s) : Aix-Marseille 2
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université d'Aix-Marseille II. Faculté des sciences

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Lors de l'irrigation par aspersion, les pertes par évaporation et dérive peuvent varier dans une large plage allant de 2% à 50%. Ce travail vise à connaître d'une manière plus précise cette perte, et à en connaître les formes et les mécanismes. Les mesures effectuées par bilan de volume ont permis d'évaluer la perte globale à un maximum de 23% sous des conditions climatiques extrêmes ; la part de la perte par évaporation directe, estimée par des mesures de conductivité électrique en conditions contrôlées, ne représente quant à elle que 5% au maximum. Un modèle statistique issu de ces résultats permet de connaître le taux de perte en fonction des conditions climatiques et du trajet des gouttes. La modélisation numérique de cette perte moyennant des approches Lagrangienne et Eulérienne a donné des résultats en accord avec les mesures enregistrées : l'évaporation directe constitue une faible proportion (inférieure à 4%) sur les gouttes de taille supérieure à 1mm. Cependant les plus petites parmi elles (de tailles inférieures à 150 µm) sont susceptibles de s'évaporer entièrement et le cas échéant de dériver en dehors de la zone d'arrosage. Les résultats de la modélisation numérique permettent, à partir de la connaissance des conditions climatiques, de distinguer la dérive de l'évaporation directe en fonction de la taille des gouttes. Étant donné que le trajet des gouttes est dépendant de leur inertie, on conclut que les deux modèles statistique et numérique sont directement corrélés à la granulométrie des gouttes, d'où la nécessité de bien la connaître, et de la maîtriser pour mieux contrôler les pertes d'eau dans l'air, et notamment la dérive qui constitue la plus importante part.