Thèse de doctorat en Arts et lettres
Sous la direction de François Decarsin.
Soutenue en 2006
à Aix-Marseille 1 , en partenariat avec Université de Provence. Faculté des lettres et sciences humaines (1969-2011) (autre partenaire) .
Depuis quelques décennies, la composition musicale tend à se libérer de tous les clichés de création réformiste, et d'une unique tendance de l'évolution esthétique. Les musiciens souhaitent profiter des richesses des courants du passé. Sans nier les plus récentes expérimentations, ils concilient une volonté d'évolution, de continuité et de progression, et une intention esthétique plus libre, sans aucun traumatisme, en un style intemporel, clair, efficace, qui renoue avec la simplicité de perception musicale des siècles passés. Les chocs esthétiques sont reconsidérés, tout comme les conflits musicaux, qui se dissipent progressivement en un langage d'expression commun. Les compositeurs empruntent librement dans le grand répertoire, dans les courants classiques, romantiques et autres, sans toutefois vulgariser les styles. Les grandes formes resurgissent, à l'instar des consonances harmoniques tonales ou des lignes mélodiques thématiques. Le passé est assimilé pour un enrichissement du caractère, et devient matériau d'inspiration, dynamisant la musique, et ses conceptions compositionnelles originales et contemporaines.
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