Hydrodésulfuration ultime des gazoles en présence de composés azotés réfractaires
Auteur / Autrice : | Volaniaina Rabarihoela-Rakotovao |
Direction : | Sylvette Brunet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie organique, minérale, industrielle |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie chimique, biologique et géologique (Poitiers2000-2008) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Poitiers. UFR des sciences fondamentales et appliquées |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les normes européennes imposent de produire un carburant ayant de très faibles teneurs en soufre, ce qui implique de mieux comprendre les mécanismes de transformation des molécules soufrées réfractaires contenues dans les gazoles en présence d'inhibiteurs. Pour cela, la transformation de molécules modèles représentatives de celles contenues dans les gazoles (le dibenzothiophène et le 4,6-diméthyldibenzothiophène comme molécules soufrées et l'acridine et le 1,4-diméthylcarbazole comme molécules azotées) a été évaluée dans des conditions les plus proches possible de celles de l'HDS profonde. L'impact négatif du sulfure d'hydrogène sur l'HDS des dibenzothiophènes, surtout selon la voie DSD, a été confirmé. Le catalyseur NiMoP/Al2O3 est plus sensible à H2S que son homologue CoMoP/Al2O3, le paramètre déterminant de comparaison étant le rapport H2S/H2. Enfin, nous avons bien montré expérimentalement et confirmé par le calcul qu'essentiellement les composés azotés basiques étaient des inhibiteurs de l'HDS des dibenzothiophènes. Cet effet inhibiteur serait plus important sur la voie HYD que sur la voie DSD.