Thèse soutenue

Phylogénie moléculaire et évolution de la taille du génome chez les nématodes

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Auteur / Autrice : Stéphanie Leroy
Direction : Serge Morand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Énergie environnement (Perpignan)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les nématodes sont, juste après les arthropodes, les animaux pluricellulaires les plus nombreux sur terre, tant en individus qu'en espèces. Les nématodes sont des organismes qui peuvent être libres comme parasite, ce qui permet de s'intéresser à l'apparition ou plutôt aux apparitions du parasitisme au sein de ce phylum ancien. Le parasitisme serait apparu à plusieurs reprises de manière indépendante au sein du phylum des nématodes, mais il est nécessaire de reconstruire une phylogénie solide pour positionner ces événements d'apparition du parasitisme. La première partie de cette étude est donc consacrée à la reconstruction d'une telle phylogénie par l'analyse de plusieurs gènes : l'ARN ribosomique nucléaire 28S, les ARN robosomiques mitochondriaux 16S et 12S, et les trois gènes codant pour la cytochrome oxydase 1, le facteur d'élongation 1, et l'histone 3. Les conséquences de changement de mode de vie (libres vers parasites) ont des effets importants par exemple sur la taille des nématodes. Si le mode de vie des ces organismes a des effets si importants sur la taille de leur corps, et par voie de conséquence sur les traits de vie corrélés à la taille (fécondité par exemple), alors on peut s'interroger sur des effets sur le génome. La seconde partie de cette étude est donc consacrée à savoir si cette taille de génome est liée au mode de vie libre ou parasite chez les nématodes. Et lorsque l'on est devenu parasite le retour à l'état libre est-il possible ?