Thèse de doctorat en Biologie des organismes. Biologie du comportement
Sous la direction de Claude Baudoin.
Soutenue en 2005
à Paris 13 .
L'hypothèse selon laquelle les femelles de sanglier, d'une population forestière, s'assemblent entre-elles de manière à maximiser leur succès reproducteur est testée. La dynamique à court et à long terme des groupes est abordée en intégrant la composante sociale dans les choix relatifs aux trajectoires sociales et aux traits d'histoire de vie (THV) des laies. Toutes les laies du groupe familial sont apparentées génétiquement à la matriarche. Les analyses génétiques ont révélé l'existence d'une multipaternité au niveau des fœtus d'une même portée traduisant ainsi un système d'appariement de type polygynandrie. L'intégration de la composante sociale dans l'analyse des THV des laies a démontré que les groupes familiaux sont soumis à des mécanismes de régulation interne : une compétition entre les laies adultes et une dispersion des yearlings. La synchronisation des laies en gésine, permet un élevage coopératif. Ce travail suggère de nouvelles investigations pour gérer cette espèce.
Social influence on life-history traits in the European forest ungulate : case of female wild boar
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