Thèse soutenue

L'assemblage des phycobilisomes chez la cyanobactérie Synechocystis sp. PCC6803

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Auteur / Autrice : Bettina Ughy
Direction : Bruno RobertZoltán Gombos
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris 11 en cotutelle avec Institute of plant biology, Szeged
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Résumé

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Dans les cyanobactéries, des complexes macromoléculaires appelés phycobilisomes (PBS) collectent l'énergie lumineuse pour la photosynthèse. Le PBS de Synechocystis PCC6803 est constitué d'un centre composé d'allophycocyanine (AP) duquel rayonnent six bâtonnets composés de phycocyanine (PC). Dans ces structures, les linkers (polypeptides de liaison) assurent l'assemblage des phycobiliprotéines (AP et PC) et modulent leurs propriétés de façon à optimiser le transfert d'énergie. Les deux gènes cpcG codent le linker LRC qui relie les bâtonnets au centre. Nous avons montré que ces deux gènes étaient transcrits puis en créant des inactivations de l'un ou de l'autre, nous avons trouvé que seul cpcG1 a une fonction dans le PBS. Le gène cpcG2 est donc un pseudogène transcrit. Les autres sous unités des bâtonnets (PC et autres linkers, les LR) sont codées dans l'opéron cpc. Le rôle de chaque LR a été étudié par mutagenèse de deux gènes cpcC codants ces linkers. L'analyse de la composition des PBS issus de ces mutants nous a ainsi révélé l'épistasie de cpcC2 sur cpcC1, témoin de leur rôle spécifique et séquentiel dans l'assemblage des bâtonnets. L'analyse de trois mutants allèliques de cpcC2 a montré l'effet polaire des cassettes utilisées (aphI, aadA) sur les transcriptions de l'opéron cpc. Par ailleurs, deux isoformes de la ferredoxine﷓NADP(H)﷓oxidoréductase (FNR), enzyme qui catalyse la production du NADPH, sont détectées dans Synechocystis PCC6803 : l'une de 46 kDa, associée au PBS et l'autre de 34 kDa, soluble. Nous avons montré, par mutagenèse, que ces isoformes étaient produites par des sites d'initiations de traduction différents à partir du gène unique petH codant la FNR.