Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Stéphanie Lebard
Direction : Bertrand Ney
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques. Ecophysiologie végétale
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne)

Mots clés

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Résumé

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Une analyse bibliographique a montré que l'ozone peut affecter la production agricole par ses effets négatifs sur le rendement. Le blé, par le nombre de références disponibles et sa prédominance au sein de la sole française, a été retenu comme plante modèle pour étudier ces impacts. Ceux-ci s'exercent principalement sur la photosynthèse et sont étroitement corrélés aux flux d'ozone absorbés en fonction des régulations stomatiques. Leur sévérité dépend des moments d'exposition dans le cycle cultural. Des expérimentations ont été conduites en conditions contrôlées pour préciser ces effets (notamment sur les principaux paramètres photosynthétiques de Farquhar : Vcmax, et Jmax) en vue de leur intégration dans le modèle de culture CERES. Le modèle, testé sur deux années, a donné des résultats satisfaisants à des échelles allant de la photosynthèse foliaire instantanée jusqu'à la prédiction de la production et de la teneur en azote des grains. Il peut être utilisé dans le cadre d'applications telles que l'évaluation des impacts régionaux, l'anticipation des impacts de concentrations d'ozone croissantes en tenant compte éventuellement des prévisions de changements climatiques globaux (CO2 et température), mais également l'optimisation des conduites culturales. Ainsi, utilisé dans une étude fréquentielle en région Ile-de-France (années 1993 à 2001) le modèle établit des pertes de rendement du blé pouvant dépasser 10 % selon les années avec une moyenne s'établissant à plus de 6 %.