Thèse de doctorat en Architecture
Sous la direction de Jean-Louis Cohen.
Soutenue en 2005
à Paris 8 .
L’objet de la recherche est l’analyse du processus de conception de l’image architecturale et urbaine parisienne depuis la période d’Occupation. La recherche place d’abord les politiques urbaines parisiennes dans une perspective historique afin de situer les scansions politiques de la seconde moitié du vingtième siècle. Elle s’attache ensuite à comparer les objectifs politiques et les stratégies d’aménagement présentés dans les programmes des projets régionaux et communaux. L’exploration de l’intervention de la culture architecturale dans l’affinement du dessin réglementaire permet alors de comprendre les évolutions des figures et des formes. Elles suivent en effet les itérations des dialectiques qui traversent l’histoire de l’architecture et tendent à composer une œuvre parisienne. Dans le cadre de l’extension patrimoniale, les projets urbains en arrivent ainsi à qualifier les espaces parisiens par des identités spatiales qui participent à un mouvement d’esthétisation de Paris organisé par la réinterprétation de l’histoire. La dépopulation et l’apopulation de la Capitale, la permanence des orientations stratégiques et les projets de qualifications patrimoniales des espaces qui se répondent sur la longue durée permettent enfin de statuer sur le processus de monumentalisation de Paris.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2014 par L'Harmattan à Paris
Paris, politique urbaine et mémoire collective : la monumentalisation de l'image parisienne depuis l'Occupation