Auteur / Autrice : | Isabelle Loddé |
Direction : | Bruno Foucart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Résumé
Charles Philippe Larivière, élève de Girodet-Trioson, fut le Grand prix de Rome de 1824. Séjournant à Rome entre 1824 et 1830, il se nourrit de la grande tradition picturale auprès des maîtres. Pendant sa formation, il avait côtoyé la jeune école romantique et apprécié leur audace artistique. Charles Larivière garda une position médiane, entre l'école classique et l'école romantique. Cet art mesuré lui valut des commandes tout au long de sa carrière officielle, autant sous la Monarchie de Juillet que sous l'Empire. Il peignit notamment au Musée historique de Versailles dans la Galerie des batailles, décora une chapelle à Saint-Eustache, fit des cartons de vitraux pour la chapelle Saint-Louis de Dreux. De plus, il resta sous l'influence des grands peintres, notamment ses maîtres, Girodet et Gros, mais aussi de ceux qu'il fréquenta. Le legs du fonds d'atelier de Larivière au musée de Picardie par ses héritiers, les Maignan, permit la redécouverte de son corpus d'œuvre, ainsi que celles de Charles Lepeintre, peintre officiel de Joseph d'Orléans, d'Eugène Larivière, frère de Charles Philippe et d'Albert Maignan.