La sculpture néo-baroque en France de 1872 à 1914
Auteur / Autrice : | Guillaume Peigné |
Direction : | Bruno Foucart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre étude tente de démontrer que le néo-baroque est un courant stylistique majeur de la sculpture franÇaise entre 1872 et 1914. D'abord parce qu'il a entretenu avec le régime républicain un rapport privilégié, qui culmine dans la dernière décennie du xixe siècle et trouve son point d'aboutissement au sein du décor fastueux, et en grande partie éphémère, de l'exposition universelle de 1900. Ensuite parce qu'il a su s'imposer, grâce à des artistes comme jules dalou, mathurin moreau, auguste rodin ou raoul verlet, dans toutes les formes de l'activité sculpturale : les monuments commémoratifs, les fontaines publiques, le décor d'architecture, la sculpture d'édition, l'orfèvrerie et les objets d'art. Si les influences de michel-ange, jean bologne et le bernin sont notables, le courant néo-baroque revendique plus ostensiblement l'héritage de puget, rude et carpeaux, sans oublier les sculpteurs du règne de louis xiv ou de louis xv. Mêlant, dans ses thématiques comme dans ses formes, les réminiscences et les renouveaux, la sculpture néo-baroque abuse enfin des effets pittoresques, que sont notamment la théâtralité, les jeux d'ombre et de lumière ou le traitement virtuose de la chair et des draperies.