Auteur / Autrice : | Jeanne Roudet |
Direction : | Jean-Pierre Bartoli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Entre 1800 et 1840, le problème central qui émerge du discours didactique est celui de l’expression, mot-clé du vocabulaire des musiciens. Les pédagogues manient le concept avec une conviction qui témoigne de son solide arrimage théorique. La première partie de cette thèse est consacrée aux présupposés esthétiques dont la présence impose un détour obligé par les textes contemporains dévolus à cette discipline. La deuxième partie interroge la relation qui se construit entre le compositeur et l’interprète. Elle entraîne le questionnement des musiciens sur la production du son, sa nature, son contexte, sa signification. Savoir-faire implicitement enseigné, la lecture des textes musicaux est l’objet de la troisième partie. Envisagée comme un système sémiotique à part entière, la notation musicale telle qu’elle est décrite dans les traités permet d’identifier des clefs significatives de lecture stylistique. Ces résultats justifient l’étude de ce corpus non pas du point de vue de l’histoire de la didactique uniquement mais aussi et surtout du point de vue de l’esthétique.