Auteur / Autrice : | Chiara Nannicini |
Direction : | Jean-Pierre Morel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) |
autre partenaire : Université de la Sorbonne nouvelle. UFR Littérature générale et comparée (Paris) |
Mots clés
Résumé
Ce travail propose une analyse du récit romanesque des années 70, chez des écrivains ayant opté pour une nouvelle forme de prose : à la linéarité traditionnelle se substitue la discontinuité narrative, à l'unicité de l'histoire une pluralité d'éléments, à la cohérence stylistique un roman plurilingue. Les six chapitres abordent les procédés différents responsables de ce renouvellement : variations graphiques et éléments paratextuels englobés dans le texte ; pauses narratives, digressions et histoires insérées ; juxtaposition de styles et genres littéraires ; contraintes structurelles qui entament la fluidité du récit. Les exemples sont fournis par des romans contemporains de trois romanciers européens : Malina d'Ingeborg Bachmann ; Le château des destins croisés, Les villes invisibles et Si par une nuit d'hiver un voyageur d'Italo Calvino ; W ou le souvenir d'enfance et La vie mode d'emploi de Georges Perec. Bien que conçues dans des contextes géographiques et culturels différents, leurs œuvres présentent des analogies concrètes et, surtout, une tendance commune à la déconstruction narrative, formelle et stylistique du récit.