Thèse de doctorat en Philosophie
Sous la direction de Christiane Chauviré.
Soutenue en 2005
à Paris 1 .
Doit-on supposer l'existence d'un espace phénoménal distinct de l'espace physique pour rendre compte des différences d'application de nos concepts géométriques et spatiaux? L'objectif de ce travail est de montrer la pertinence d'une approche grammaticale du problème de l'espace visuel telle qu'illustrée par celle de Wittgenstein. On distinguera trois grandes étapes: 1) L'espace visuel est d'abord traité comme un exemple d'espace logique (de variété mathématique) dont les propriétés de structure doivent pouvoir être reproduites par celles de notre langage. 2) Wittgenstein passe dans les années 30 d'un projet fondationnaliste de description de la multiplicité de cet espace à une investigation des règles gouvernant l'application de nos concepts à cette modalité sensorielle. 3) Le problème de l'applicabilité des structures mathématiques de notre langage à l'expérience visuelle est diagnostiqué comme un faux problème qui résulte d'une tendance à le transformer en problème théorique.
Wittgenstein and the problem of visual space : from the "Notebooks 1914-1916" to the "Big Typescript"
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2011 par Librairie philosophique J. Vrin à Paris
Wittgenstein et le problème de l'espace visuel : phénoménologie, géométrie, grammaire