Thèse de doctorat en Préhistoire. Ethnologie. Anthropologie
Sous la direction de Marion Lichardus-Itten.
Soutenue en 2005
à Paris 1 .
La sépulture est un témoin particulièrement visible des pratiques funéraires d'un groupe, mais elle ne constitue. . Pas forcément le vestige le plus représentatif de ces pratiques. La multiplication, au cours de ces trente dernières années, des découvertes d'ossements humains hors contexte sépulcral (fosse de maison, fossé d'enceinte, puits : d'extraction etc. ) nous conduit à envisager d'autres formes de pratiques funéraires pour l'époque comprise entre les 6e et 3e millénaires av. J. -C. En Europe tempérée. D'une part, quel est alors le rôle joué par ces ossements?. Leur présence sur le lieu d'ensevelissement définitif résuIte-t-elle de manipulations intentionnelles ou, au contraire, de circonstances accidentelles indépendantes de la volonté humaine? D'autre part, le phénomène des ossements humains hors contexte sépulcral renvoie-t-il à une réalité unique dans le temps? Ou peut-il à l'inverse avoir une signification différente suivant les périodes envisagées? Notre approche met à profit les techniques développées en anthropologie de terrain pour aborder ces contextes. Elle passe par l'élaboration d'une solide grille d'analyse destinée à examiner systématiquement les sites avec la même démarche. Grâce aux résultats obtenus, nous définissons des critères de reconnaissance destinés à déterminer les conditions d'arrivée des ossements humains sur le lieu d'enfouissement définitif. Enfin, nous cherchons parallèlement à déceler une éventuelle évolution des pratiques en fonction du temps et de l'espace.
Marginal funerary practices between the 6th and the 3rd millenary BC in temperate Europe ? : the case of human remains from no sepulchral contexts
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