Thèse de doctorat en Sciences sociales. Sociologie
Sous la direction de Maxime Haubert.
Soutenue en 2005
à Paris 1 .
La thèse traite de la situation des femmes immigrées en Grèce, originaires des pays des Balkans et de l'Europe centrale et orientale, qui sont arrivées en grand nombre après la chute des anciens régimes de leurs pays et qui dans leur majorité occupent des postes de domestiques dans le marché du travail grec. La première partie présente le cadre théorique et méthodologique de la recherche; la deuxième analyse le cas d'une immigrée, présenté comme «cas-type», tandis que la troisième est consacrée à une étude comparative de neuf autres récits et retrace les premières constantes de la vie des immigrées en Grèce. C'est dans la quatrième partie où est abordée la dimension identitaire ainsi que des thèmes relatifs à la vulnérabilité et la précarité des femmes immigrées. La partie conclusive de la thèse résume les résultats de la recherche ainsi que l'apport de la méthode biographique dans l'analyse d'une réalité sociale jusque-là peu explorée dans la bibliographie concernant la Grèce.
Vulnerability and precariousness among the immigrant women in Greece : women's life stories, human rights, ordinary misery
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