Thèse de doctorat en Droit du travail
Sous la direction de Alain Supiot.
Soutenue en 2005
à Nantes , en partenariat avec Nantes Université. Pôle Sociétés. Faculté de droit et des sciences politiques (Nantes) (autre partenaire) .
La présente étude a pour objet de savoir, du point de vue comparatif, comment les droits du travail, français et coréen, représentent la dimension collective du monde du travail. Le droit de la représentation collective évolue face aux problèmes suscités par les forces de changement économique et social. L'évolution du droit français se traduit par un déplacement du pouvoir de représentation vers l'entreprise. Elle est soutenue par la promotion successive de la négociation d'entreprise. L'évolution du droit coréen emprunte la voie conduisant les forces représentatives vers le niveau national, dans l'esprit de trouver un point d'équilibre entre l'économique et le social. A une centralisation chimérique en droit coréen puisque dépourvue de bases réelles, répond une décentralisation périlleuse en droit français puisqu'elle risque d'être traduite par une territorialisation de la guerre sociale, faute de coordination centrale.
The collective representation : a comparative studt of french and korean labour laws
This study aims to understand, from a comparative point of view, how French and Korean labour laws treat the collective dimension of the world of work. Collective representation of workers evolves according to the problems caused by the forces of economic and social change. Under French law, the power of representation has moved to the workplace level. This is supported by the successive promotion of negociation at this level. Unde Korean law, representation shifts to the national level in order to find a point of balance between economic and social issues. The Korean chimerical centralization, deprived of real bases, contrasts with the French perilous decentralization which, lacking of central coordination, risk to engender a territorialisation of the social war.