Thèse de doctorat en Éthologie
Sous la direction de Gérard Dubost.
Soutenue en 2005
à Paris, Muséum national d'histoire naturelle , dans le cadre de École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris) .
Le président du jury était Robert Mauget.
Le jury était composé de Gérard Dubost, Jean-François Gérard, Gilles Le Pape.
Les rapporteurs étaient Bertrand L Deputte, Vinciane Despret.
Des ours bruns captifs (n= 66) ont été observés dans 28 parcs afin d'évaluer l'importance des stéréotypies (st. ) et la qualité des interactions. Les modalités d'élévage et d'environnement ont été comparées. 78% des ours adultes présentaient des st. Surtout ceux enfermés pendant la nuit, les st. étaient alors plus fréquentes l'après-midi. Les mouvements de tête étaient surtout présents chez les jeunes. Aucune association n'a été trouvée entre les st. Et les caractéristiques des enclos mis à part le lien entre un grand bassin et une moins grande fréquence de st. Enfin, garder plus de deux ours ensemble est source de conflits, il est préférable qu'ils soient en couple ou seuls. Les activités ont été étudiées de manière approfondie chez 16 de ces sujets. L'occupation de l'espace, l'impact des visiteurs et des soigneurs, ont également été étudiés. Les animaux présentés dans l'enclos le plus grand ont été caractérisés par beaucoup de jeux et autres interactions, d'alimentation et d'attention ; ils étaient aussi parmi les plus jeunes. Les animaux d'âge moyen, dans de petits enclos, présentaient beaucoup de st. Ces dernières peuvent s'intensifier lors de l'attente des repas, d'autant plus si les animaux sont nourris le soir. Le repos et les st. Sont particulièrement localisées, les st. Sont souvent accompagnés d'une attention aux visiteurs. Enfin, une réduction progressive de la fréquence des st. A pu être observée chez deux femelles en l'absence de leur congènère mâle. Des améliorations de tous les jours peuvent être apportées en vue de favoriser le jeu, permettre le repos et réduire la fréquence des st
Significations of brown bears activities (Ursus arctos) in captivity : perspectives of welfare improvement
Captive brown bears (n=66) kept in 28 different parks were observed in order to assess the level of stereotypies (st. ) and interactions. Husbandry methods and design were compared. 78% of adult bears exhibited st. Especially if they were locked inside by night. In that case, st. Were more numerous during afternoon. Head turns were especially exhibited by young animals. No connection between st. And environmental factors was found, except that larger pool was significantly linked with lower levels of st. Finally, keeping more than two bears together was a potential source of social conflict, they should be kept in couple or lonely. More detailed observations were collected on the behaviour of 16 of them. The way in which the subjects used areas was also studied, with regard to effect of visitors and keepers. The largest enclosures, exhibiting young animals, were characterised by high scores of play, interactions, eating, and attention behaviours. Medium age animals in small enclosures exhibited high rates of st. Anticipation of feeding time can result in high levels of st. , especially when feeding occured late in the day. Some areas were used more frequently, rest and st. Were the most located behaviours. St. Were often linked with the amount of attention that bears paid to visitors. Lastly, a gradual reduction in frequency in st. In two females was observed after the death of their male cage mate. Changes can be suggested to the day to day husbandry to stimulate play, allow resting and reduce st