Thèse de doctorat en Chirurgie
Sous la direction de Jean-Pierre Arnaud et de Simon Msika.
Soutenue en 2005
à Lyon 1 .
Pas de résumé disponible.
De 1982 à 1986, une base de données de 5798 patients ayant eu une chirurgie abdominale non colo-rectale a été établi à partir de trois études randomisées prospectives multicentriques. Une analyse multivariée a été réalisée à l'aide d'une régression logistique non conditionnelle exprimée en oddsratio. Le taux de complications infectieuses globales, d'infection du site opératoire (ISO), de complications infectieuses pariétales, profondes avec ou sans fistules étaient respectivement de 13,3 %, 4,05 %, 2,2 %, 2,18 % et 1,38 %. Les facteurs de risque d'ISO et de complications infectieuses globales sont différents, car le seul facteur commun est la réalisation d'une suture ou d'une anastomose digestive. Un score prédictif a été établi en chirurgie abdominale propre (strate 1) sans mise en place d'un matériel prothétique : - 4,9 + (1,5 x cirrhose) + (autre comorbidité) + (0,8 x sonde urinaire). Dans le taux de complication infectieuse, alors que dans le sous groupe à haut risque (score [supérieur] - 4,5) l'administration d'une antibioprophylaxie réduisait significativement le taux d'infection du site opératoire et d'abcès de paroi de 58 % et 69 %. Un score prédictif a été établi après cure d'hernie inguinale sans mise en place d'un matériel prothétique : - 4,7 + (0,95 x âge ≥ 75 ans (1,1 obésite) + (2,1x sonde urinaire). Dans le sous groupe à faible risque, l'administration d'une antibioprophylaxie ne réduisait pas le taux de complication infectieuse, alors que dans le sous groupe à haut risque l'administration d'une antibioprophylaxie réduisait significativement le taux d'infection du site opératoire, d'infection globale, et d'abcès de paroi de 72 %, 67 % et 76,8 % respectivement. Ce score validé sur une autre série retrouve les mêmes résultats