Thèse de doctorat en Sciences du langage
Sous la direction de Ivan Darrault-Harris.
Soutenue en 2005
à Limoges , en partenariat avec Université de Limoges. Faculté des lettres et sciences humaines (autre partenaire) .
Le travail clinique en psychanalyse présuppose une transformation de la position subjective qui implique le changement de son statut énonciatif. L'analysant qui commence son parcours par une plainte, en attribuant la responsabilité de son malheur à l'Autre, sera invité à réintégrer son désir dans sa souffrance : le parcours subjectif ira donc de l'hétéronomie à l'autonomie. Dans ce but, la technique d'analyse du discours que construit la clinique prendra avant tout la forme d'une rétrolecture qui se penchera sur les formations de l'inconscient. La clinique aura ainsi un double caractère métasémiotique, car non seulement elle reprendra ces unités discursives, mais elle amènera aussi le sujet à la réintégration énonciative de ces unités. Pour comprendre la nature de ce parcours, une étude morphogénétique de la structure subjective selon la psychanalyse a été réalisée. Elle dévoile les compositions actantielles qui seront les conditions de possibilité de la clinique.
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