Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Jean Martin.
Soutenue en 2005
à Lille 3 .
Au milieu du XIXe siècle, la France implante au Gabon un comptoir destiné à lutter contre la traite négrière et à développer le commerce atlantique. Attirés par une demande croissante, la volonté de supprimer les intermédiaires et les nécessités de mise en valeur de la colonie, les Fang, principaux pourvoyeurs d'ivoire, s'approchent des rivières et gagnent pas à pas la région de Libreville. Ils prennent une part de plus en plus élevée dans les échanges, au détriment des vieilles populations côtières, avec lesquelles les conflits, alimentés par les enjeux commerciaux, se multiplient. Le scénario se reproduit à l'identique dans l'Ogooué depuis son ouverture par Brazza, et dans le Nord, jusque vers 1920. L'aveuglement des Blancs, la faculté d'adaptation des Fang et surtout leur nombre ont longtemps laissé croire à un peuple nomade, parti depuis le cœur de l'Afrique, voire des bords du Nil, à la conquête du Gabon. La réalité de leur installation observée patiemment évapore ces fantasmes
History of the Fang, Gabonese people
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2009 par l'Harmattan à Paris
Histoire des Fang, peuple gabonais