Auteur / Autrice : | Aurélie Moussi |
Direction : | Colette Lacabanne, Jean-Claude Mandeville |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique spatiale |
Date : | Soutenance en 2005 |
Etablissement(s) : | École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (Toulouse ; 1972-2007) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Une des composantes de l'environnement spatial à prendre en compte lors de la préparation d’une mission est la composante solide qui se décline en particules naturelles - les météoroïdes - et les débris. L'objectif de cette thèse est de mieux appréhender cette composante en orbite basse ainsi que son évolution au cours du temps dans le but d'améliorer les modèles environnementaux existants. Un intérêt particulier a été porté à la population de débris orbitaux. L'analyse, après exposition à l'espace, des panneaux solaires télescope spatial Hubble (Hubble Space Télescope ou HST) récupérés en 2002, est une source unique de données. En effet, d’une part, les techniques d'analyses permettant de remonter à l'origine de la particule à partir d’un impact sont actuellement très efficaces et de nouvelles clefs peuvent être envisagées suite à ce travail de thèse. D’autre part, une analyse a déjà été menée en 1993 sur un des panneaux précédents nous procurant ainsi une opportunité unique d’étude de l'évolution des flux de particules solides sur une décade. En outre, grâce à la moisson de données importante fournie, une meilleure compréhension de la physique de l’impact et de la génération de débris est possible. Cependant, la détection passive telle qu’elle est envisagée pour les matériaux récupérés sur HST, présente des limites et d’autres moyens d’étude ont alors été envisagés et explorés afin de proposer de nouvelles orientations.