Thèse soutenue

Les élites et les entreprises au Mozambique : globalisation, systèmes de pouvoir et reclassements sociaux (1987-1999)
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Auteur / Autrice : Feliciano de Mira
Direction : Elikia MBokoloJosé Maria Carvalho Ferreira
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Recherches comparatives sur le développement
Date : Soutenance en 2005
Etablissement(s) : Paris, EHESS en cotutelle avec Université technique de Lisbonne

Résumé

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La thèse a été écrite avec une préoccupation de fidélité à l’analyse documentaire, surtout les sources primaires, selon une approche pluridisciplinaire des paramètres définis par les hypothèses et les variables et de la recherche. L'explication détaillée, se complète avec l’analyse du contenu des images. Ensemble, elles cherchent à expliquer et à rapprocher la parole et la visibilité afin de profiter des potentialités interactives entre la communication textuelle et visuelle. Je suis parti d'un cadre construit par plusieurs auteurs occidentaux, africanistes et africains, afin de constituer une grille analytique élargie, allant du général au particulier et du collectif à l'individuel. Je commence par articuler les systèmes politique et économique, pour, à travers des éléments qui les composent, atteindre le cadre et l’action des élites. La figure sociale des élites est caractérisée à partir des variables explicatives des institutions et de leurs titulaires, au sein du processus historique. La chronologie historique précise la date des faits dans lesquels se coule l’analyse sociologique. Les dynamiques internes du pouvoir sont d’importance cruciale pour la transformation des pouvoirs et des élites, tout comme la reproduction des élites dépend du positionnement de chaque élite durant les moments les plus marquants de la construction de l’État moderne mozambicain. La sélection et la reproduction sont intrinsèques aux faits matériels de l'histoire récente, où le « politicien- entrepreneur » joue un rôle déterminant. La structure du pouvoir politique et économique des élites est relativement autonome par rapport aux dynamiques sociales mozambicaines. La formation sociale du marché est un réseau d’itinéraires controversés et de chemins insolites, où la modernité économique est remplacée par certains aspects de la modernisation occidentale. La distance entre les élites et le peuple s’est intensifiée sous la tutelle de la globalisation et au nom de la renaissance africaine.